Chaque dernier mardi du mois, le Club de l’Espace Public Numérique, coordonné par la Salle Saint-Bruno, propose de découvrir des aspects originaux du numérique au travers d’activités créatives, culturelles et ludiques dans une ambiance conviviale. Pour le dernier mardi d’Octobre, les membres du Club ont visité le Centquatre !
Le Centquatre-Paris est « un lieu infini d’art, de culture et d’innovation ». Cet endroit surprenant se situe dans le 19ème arrondissement et offre ses espaces à des artistes d’horizons très différents. En effet, à peine avions-nous pénétré les lieux que nous nous retrouvions entourés d’enfants, de danseurs, de chanteurs et de comédiens. Ces pratiques artistiques à la fois libres et spontanées confèrent à l’endroit une atmosphère inspirante et extrêmement riche humainement. Il suffit de tourner la tête, ou bien de baisser le regard pour apercevoir par exemple, dans les écuries, un jeune garçon danser seul, répétant sa chorégraphie encore et encore. Juste derrière lui, il est possible d’observer un groupe de jeunes femmes elles aussi en train de s’entraîner, sur un tout autre rythme. Tout un monde s’active, à plusieurs ou séparément, partout, et sans qu’une once de jugement ne se fasse sentir.
Les mots de Florence, notre guide, semblent regorger de faits et anecdotes à la fois drôles et historiques sur l’architecture, les pratiques, et toutes les autres possibilités qui s’offrent au public du Centquatre. Cet espace, avec ses 39 000 mètres carrés, déborde de ressources et de propositions artistiques et culturelles. Y sont notamment proposées plusieurs expositions, en deuxième partie de semaine, ou encore différents spectacles gratuits ou payants, à destination de publics très variés. Cet immense bâtiment est décidément un lieu de vie permanent pour tou.te.s celles.ceux qui décideraient d’y passer ne serait-ce qu’un instant.
Dans le cadre de cette visite privée, nous avons également pu accéder à des endroits qui ne sont généralement pas ouverts au public, comme la passerelle qui surplombe le vaste cœur du bâtiment où vivent les pratiques spontanées, ou encore les salles de répétition qui peuvent être mises à disposition de groupes ou de troupes qui souhaiteraient les louer pour répéter. De sombres couloirs en couloirs illuminés, nous avions presque l’impression de nous y perdre, pour notre plus grand plaisir !
Nous avions commencé la visite rue Curial, là où étant logé le personnel ouvrier de l’époque, et où l’on trouve désormais l’entrée du Cinq, service proposé par le Centquatre qui accueille dans des espaces loués deux euros l’heure, en priorité les habitants et associations des 18e et 19e arrondissements dans le but de les aider à développer leurs projets et pratiques artistiques personnelles. Et nous la terminons avant l’entrée qui se trouve cette fois rue d’Aubervilliers, avec le grand espace extérieur, entouré lui d’une architecture et de matériaux beaucoup plus nobles, destinés alors à loger la direction. Là aussi, l’environnement déborde de choses à voir. Des danseurs répètent ici aussi. On devine également un quartier d’affaires composé de gratte-ciels, construits en piles électriques (usagées semble-t-il). Plus loin, sur notre gauche, un mur orné d’un graphisme asiatique aux multiples visages, animés numériquement pour certains.
Enfin, comme l’a très bien dit Ahmed, membre du Club, on a beau vivre dans le quartier depuis des dizaines d’années, tant qu’on ne traverse pas le Centquatre, on n’a pas la moindre idée de tout ce qui s’y trame. Et pourtant, il s’en passe des choses !
Pour vivre ou revivre la visite en vidéo, c’est ici :
Nous remercions donc le Centquatre-Paris qui a accepté de nous recevoir lors d’une visite soigneusement organisée. Pour en savoir plus sur l’endroit et les services qui y sont proposés, vous pouvez vous rendre sur leur site internet. Concernant le Cinq, où se réunissent notamment des associations de quartier comme La Bande à Godot, c’est ici !
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