À l’occasion de la Journée contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, retour sur la notion de féminicide. En 2011, Jean-Michel Bouvier, le père d’une jeune femme assassinée en Argentine, appelait à introduire ce terme dans la législation pour qualifier ces homicides.
Certes, cette archive n’est pas spécifique au quartier, malheureusement les violences persistent aujourd’hui partout, et nombre d’associations accompagnent les femmes victimes d’agressions physiques et/ou psychologiques.
Si vous avez besoin d’aide, n’attendez pas : https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide
A découvrir sur le site de l’INA :
Depuis 1999, la journée du 25 novembre est dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. La violence ultime contre celles-ci s’appelle le féminicide, c’est-à-dire le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme. Des premières définitions sont posées au cours des années 70, notamment avec la chercheuse Diana Russel qui défendait la spécificité des meurtres de femmes.
Le terme a vraiment émergé dans les années 90, au Mexique. Là-bas, le terme « féminicidio » décrivait une réalité : la très forte récurrence de violences extrêmes et de meurtres contre les femmes, souvent impunis, et notamment dans l’état du Chihuahua au nord du Mexique. Depuis le terme s’est démocratisé.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/2011-la-premiere-bataille-pour-la-reconnaissance-du-feminicide