C’est l’histoire d’une rencontre entre Frédéric Rousseau et Anne Ribes. Le premier est le directeur des deux maisons de retraite de la Goutte d’Or, L’Oasis et Bon accueil. J’ai connu la seconde en 2001, pour un reportage paru dans le journal Marie Claire. Anne Ribes était déjà à pied d’œuvre, au cœur de la Salpétrière dans l’unité pédo-psychiatrique, où les enfants autistes se rendaient chaque jeudi dans le petit jardin créé pour eux et avec eux. Ils jardinaient, arrosaient, s’arrosaient, chipaient des framboises ou ne faisaient rien que rêver. A l’époque, l’infirmier psychiatrique qui les accompagnait m’avait dit : « Le jardin, c’est terriblement convivial. On se met à l’ombre ou au soleil. L’été, on mange une glace. Les gens passent, apportent une pousse ou viennent simplement voir où on en est. En fait, tout le monde quitte un peu sa blouse blanche, on est à l’hôpital mais autrement. »
Retrouvez l’intégralité de l’article surle blog d’Edith Canestrier.