C’était comment, la Goutte d’Or, il y a 50 ans ? 20 ans ? 5 ans ? Tous les lundis, Goutte d’Or & Vous ressort une archive des cartons qui témoigne de l’évolution du quartier. Alors que Espoir Goutte d’Or organise la semaine prochaine une Assemblée publique dans laquelle elle reviendra sur son histoire, nous remettons aujourd’hui en avant une plaquette de présentation de l’association datant de 1998.
Cette plaquette permet de voir comment l’association, offrant un accueil aux usagers de drogues de la Goutte d’Or et aux personnes en proie à l’exclusion, se définissait il y a 18 ans. Elle revient sur son histoire, de sa fondation en 1987 aux évolutions qu’elle a connu entre temps. On peut lire dans ce document que « dès l’origine, le projet s’est tout naturellement développé vers la prévention du VIH, des hépatites et de l’accompagnement des personnes séropositives. En fait, et de par son succès même, on peut dire aujourd’hui que EGO est confronté d’une manière ou d’une autre, à toutes les formes d’exclusion présentes sur le quartier de la Goutte d’Or. »
Un premier bilan est esquissé : « Plus de 10 ans après, l’association conserve toujours les mêmes ambitions en les remaniant ou en les complétant. Aujourd’hui, elle se trouve dans la perspective d’une approche collective des problèmes de santé liés à l’usage de drogues et au VIH. Espoir Goutte d’Or garde aussi pour objectif d’apporter des réponses à des problèmes sociaux rencontrés par des habitants du quartier, non-usagers de drogues. »
Accueil de proximité, respect et compréhension de l’environnement des usagers, réunions collectives : c’est ainsi que EGO décrivait son système de fonctionnement. Les quinze professionnels et les nombreux bénévoles formant l’équipe « apportent des savoirs particuliers et sont indispensables aux bon équilibre des problèmes traités ».
L’association proposait alors plusieurs activités qui s’inscrivait dans leur démarche d’accompagnement des usagers : le journal ALTER EGO, le projet NUTREGO (distribution de repas équilibrés pour lutter contre la malnutrition), le Programme Échange de Seringues STEP (un local d’échange de seringues pour réduire les risques de contamination par le VIH).
Découvrez l’ensemble de cette plaquette ci-dessous :
Pour rappel, l’Assemblée publique aura lieu le mercredi 4 novembre de 18h à 20h au 6 rue de Clignancourt, animé par Lia Cavalcanti, directrice de l’association.