"Ici tu n’es jamais seul", Daloba en quête de la mémoire de la Goutte d’Or

Les Ethnologues en herbe et Daloba, une jeune habitante du quartier, se sont lancés à la découverte de l’histoire de la Goutte d’Or, en partant du square Léon. Une balade qui nous amène à évoquer, au gré des rencontres et des souvenirs, la rénovation urbaine, le vivre ensemble dans l’espace public et les héritages du caractère multiculturel du quartier.

Ce document fait partie du projet « Créatifs et citoyens, les jeunes s’engagent ! », qui veut donner la parole aux jeunes franciliens sur leurs multiples engagements. Il se déroule dans douze établissements scolaires – collèges et lycées – de l’Académie de Créteil ainsi que dans les MJC, Conseils de la Jeunesse ou encore Maisons de quartier partout en Île-de-France. Animé par la Cellule de la Vie Lycéenne du Rectorat de l’Académie de Créteil et par les ethnologues de l’association Ethnologues en herbe, il bénéficie du soutien du Fonds Social Européen et de la Région Île-de-France.

Descriptif :

Daloba habite le quartier de la Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, elle a été témoin de la transformation du square Léon, ancienne butte des Cinq-Moulins. Elle a voulu questionner le réaménagement de cet espace urbain, de ce lieu de vie et de rencontres.
Alors avec une intervenante de l’association Ethnologues en herbe, elle est partie en quête de la mémoire de son quartier : elle s’est plongée dans les archives du quartier à l’association Salle Saint Bruno, elle a élaboré un guide d’entretien et a interrogé Bernard Taglang, une mémoire vivante de la Goutte d’Or, et elle a arpenté les rues adjacentes pour récolter tous ces détails auxquels elles n’avaient peut-être pas accordé d’importance auparavant.
Les méthodes ethnographiques lui ont permis de rassembler tous les fragments de mémoire qui expliquent les interactions entre les habitants de son quartier à différentes époques, et surtout, en tissant du lien intergénérationnel, de comprendre que l’aménagement urbain, et plus particulièrement la transformation du square Léon, n’a rien d’anodin…

Cet atelier a été réalisé par Marie Durant et Faustine Odello de l’association Ethnologues en herbes, les prises de vues ont été faites par Chantal Deltenre et le montage est de Ali Arhab.