Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, instaurée en 1988 par l’Organisation Mondiale de la Santé, les services EGO d’Aurore se mobilisent une nouvelle fois la semaine du 1er décembre 2015 pour sensibiliser les bénéficiaires et le grand public à la problématique du VIH.
Le 1er décembre est la date officielle de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. EGO sera sur le pont toute la semaine, proposant des animations direction des usagers, mais également présent auprès d’autres publics. Le mardi 1er décembre, les élèves du Lycée Rabelais bénéficieront d’une sensibilisation, alors que l’après-midi une campagne de TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostic) VIH sera organisée à la mairie du 18e arrondissement.
Les lignes bougent actuellement en France dans la lutte contre le sida. Ce mois-ci, la Ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé l’autorisation prochaine du Truvada, cette molécule qui permet à des personnes à risques de ne pas être contaminées par le VIH. Une annonce importante qui peut être les prémices de nouvelles politiques de prévention. Des outils de dépistages rapide montrent leur efficacité, comme les TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique). Pourtant, avec 6000 contaminations par an, le combat n’est pas encore fini. C’est pourquoi la sensibilisation du public doit perdurer. C’est pour répondre à ces objectifs de sensibilisation du grand public et des bénéficiaires que les services EGO sont une nouvelle fois mobilisés pour l’édition 2015 de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Depuis plus de vingt ans, les services Espoir Goutte d’Or accueillent, soignent et accompagnent des personnes consommatrices de psychotropes tels que l’alcool, le crack, l’héroïne ou encore les médicaments détournés. Composés d’un CSAPA (Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et d’un CAARUD (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues), les services agissent à différents niveaux. Le CSAPA repose sur une relation de soin à long terme, au cours de laquelle une équipe polyvalente s’emploie à travailler avec le patient sur les problématiques diverses qu’il rencontre (médicales, psychologiques, sociales etc…). Le CAARUD, lui, est composé de deux antennes : le centre d’accueil, qui travaille en priorité sur la resocialisation des bénéficiaires (dont les conditions de vies sont souvent extrêmement précaires), et STEP, le programme d’échange de seringues qui assure la distribution de matériels d’injection stériles et de préservatifs.
L’ensemble des services répond à un même objectif global : réduire les risques liés à la toxicomanie des bénéficiaires. Il s’agit en effet de personnes particulièrement vulnérables aux infections transmissibles par voie sanguine et/ou sexuelle, comme c’est le cas du virus du sida qui touche environ 10% des bénéficiaires du CAARUD.